Tu es arrivée un après midi d'hiver, c'était en février, quelques flocons voletaient dans le ciel alors que la miss qui venait te confier à moi sortait de la voiture. La boite de transport ouverte, je t'ai vu, toi et ta mère, deux jolies albinos assez menue mais vraiment craquantes.

Pas le temps de trop discuter, il faisait bien trop froid et il fallait vite vous mettre au chaud. je vous ai donc installer dans votre cage de quarantaine afin que vous puissiez vous reposer et ne pas vous brusquer quand au changement qui allait être opéré dans votre petite vie.

Je connaissais déjà le caractère de ta mère et son nom était déjà trouvé, mais pour toi, je n'avais pas forcément d'idée. J'ai donc décidé de t'appeler Neige, en souvenir de cette journée ou je vous ai accueillit.

Par la suite, je me suis rendu compte qu'il t'allait à ravir. Tout comme les flocons de neige, tu étais libre et insaisissable. Avec ton caractère bien trempé, ta petite barque, tu l'as menais toi même sans te soucier de ce qu'il y avait autour. Ta curiosité te menait dans des aventures folles au sommet de la bibliothèque ou dans des glissades le long du bureau pour rejoindre le sol.

Moi qui n'étais pour vous à la base qu'une simple famille d'acceuil, je me suis attaché et ai décidé de vous garder afin que vous n'ayez plus à subir de changement. qui nuirait aux énormes progrès que vous aviez fait jusque là.

Vint le jour ou tu m'as inquiétée. Alors que je t'écoutais respirer, j'ai remarqué un petit sifflement qui provenait de ta petite truffe. Pas le temps de réfléchir, j'appelais déjà le véto. Premier traitement, plutôt léger mais efficace. Tu guéris vite et les résultats sont bons.

Mais voila, le virus est tenace et ne veut pas te lâcher comme ça. Dès les premiers symptômes similaires aux premiers avec un degrés supérieur. Je reprend rendez vous et cette fois les doses sont un peu plus forte. Je vois bien que le traitement t'assomme un peu, mais c'est ce qu'il faut à ta guérison et ça marche.

mais voila, ce n'est que pour un temps, car la maladie est vicieuse et re-frappe beaucoup plus fort cette fois ci.

En rentrant du boulot ce matin là, je entre dans la cuisine et suis tout de suite interpellée par une respiration bruyante et saccadée. Tu as du mal à prendre ton air et es obligée d'ouvrir grand la bouche pour apaiser un temps ton mal. Je ne cherche pas midi à quatorze heure et demande prestement un rendez vous. Je te prend sur moi pour te calmer, et la, pour la première fois, tu me fais une léchouille...une seule...je m'effondre, pourquoi ai je l'impression que ce n'est pas bon signe?

Comme je m'y attendais, ton état n'est pas bon. Soit c'est le traitement à vie, soit l'euthanasie. A l'affirmation de ce que je craignais, mes larmes coulent de plus belle et je me retrouve perdue entre les deux choix qui se posent à moi. Je ne sais pas, je ne sais plus et ne trouve réponse.

La véto décide donc d'essayer de nouveau le traitement à dose beaucoup plus élevé et de reprendre rendez vous 5 jours après pour voir si tu vas mieux.

Je t'observe et t'écoutes tous les jours afin de percevoir ne serait ce qu'une amélioration, mais elle n'arrive pas, ou pas suffisamment, pour que je puisse me rassurer. Durant ces 5 jours un tas de question se pose à moi et je prend enfin ma décision la veille de ta consultation. S'il n'y a pas d'amélioration et si ton état se dégrade, ma décision sera sans appel.

Je t'emmène donc ce matin chez cette dame que tu as vu assez souvent pour savoir qui elle était. Je te sors de ta caisse de transport, et contrairement à d'habitude, tu t'acharne pour y rerentré, tu t'agrippe à moi pour que cette main que tu commence à connaitre ne te prenne pas, à partir de ce moment là, au fond de moi je sais que c'est fini, que ce sera ta dernière fois...La vétérinaire me le confirme, ton état à empirer. Je lui pose donc mon choix de tout arrêter là...de ne plus te voir souffrir inutilement...

Quelque fois il ne suffit plus de se battre pour vivre, mais de laisser les choses se faire pour aller mieux.

Je te prend une dernière fois, tu montes sur mon épaule et m'offres une deuxième tendresse, la dernière...tu sembles avoir compris...je te dis une dernière fois au revoir et te laisse partir pour de bon...te voila étendue, l'air paisible, tu ne souffres plus et cette fois ci c'est le coeur léger que mes larmes se remettent à couler.

Maintenant j'ai le coeur lourd, et les larmes n'ont pas cessé. Il est douloureux de savoir que tu ne seras plus là à te jeter sur la porte de ta cage lorsque je passe devant, à me mordiller les doigts lorsque j'ai le malheur de ne pas me faire sentir avant d'y rentrer la main, ne plus te voir, tout simplement.

Je regrette de ne pas avoir pu faire plus pour toi mais de savoir maintenant que tu dors paiisiblement me réconforte un peu. Saches que tu seras pour toujours la Neige éternelle qui règnera sur mon coeur.

très bel hommage, ton texte est très émouvant
Bon voyage neige et bisous à toi, Tijone
Affectueusement,
Métouille qui est de tout coeur avec toi.

Oui très joli texte, touchant.
Gros bisous d'adieu à la petite espiègle.
Et gros bisous de courage pour toi Tij'. Tu sais qu'on sait ce que tu ressens et qu'on compatit. Bisous Tij'

Je vais dire comme les autres, un texte très émouvant que tu as dû écrire avec tout ton coeur.

C'est dur mais continues à tenir à tes animaux comme cela.
Je te supporte...

Je ne sais pas quoi dire de plus...

Bon voyage à la puce...

Merci les filles...

Rien que de regarder la cage me sert le coeur...j'ai même pas réussi à la nettoyer encore. Va pourtant falloir que je le fasse car c'est une torture psychologique de la voie en l'état actuel...

Ptite Puce, allez ma belle on est avec toi

Bon voyage petite puce.

désolé pour ta puce tijone!

Désolée pour toi... Je te souhaite bon courage. Je sais ce que tu peux ressentir, j'ai perdu ma première cocotte vendredi matin et ça été terrible. Tu as fait tout ce que tu pouvais, c'est ce qui compte...

On est de tout coeur avec toi, on sait que c'est dure!!
Pensées à ta Puce